Écrit par la française Florence Hinckel (13/12/1973 – ), Yannis a été publié le 27 Août 2015, par deux maisons d’éditions, Nathan et Syros. En effet, Yannis s’inscrit dans un concept original de collaboration entre quatre écrivains. Ainsi, Florence Hinckel, Vincent Villeminot, Carole Trebor et Yves Grevet ont choisi une intrigue commune, chacun d’un point de vue différent, sur le même laps de temps. Je vous invite à découvrir l’article de lecturejeunesse.org qui donne vraiment toutes les informations concernant ce projet.
Présentation des éditeurs:
Ce que j’en pense:
J’ai décidé de me lancer dans cette lecture en raison du concept dans lequel il s’inscrit. J’ai l’intention de lire les autres ouvrages pour compléter l’expérience. J’ai trouvé l’idée tellement originale et intéressante que je n’ai pas hésité une seule seconde: j’aime ce qui sort de l’ordinaire.
Et puis franchement, cette couverture! Je la trouve magnifique! Elles le sont toutes les quatre. Une invitation a plongé dans les yeux du personnage, dans sa tête et de découvrir son histoire.
Ici, nous suivons Yannis, un jeune adolescent, vivant à Marseille, accompagné de son chien Happy. Le virus U4 a décimé une très importante part de la population, épargnant les adolescents de 15 à 18 ans. Comment survivre dans ce monde plongé dans le chaos, où la violence et l’horreur semblent ne plus avoir de limite?
L’univers dystopique décrit ici rend bien le sentiment de peur, d’urgence, mais il est également teinté de beaucoup d’espoir. Les plus belles histoires naissent du chaos. Et malgré son côté sombre, ce roman est une magnifique ode à l’amitié, à l’amour et à la vie, porté par un personnage qui illumine le récit dans un cadre obscur et terrifiant.
Yannis est un jeune garçon adorable, que le lecteur a envie de prendre par la main pour le rassurer. Car, et c’est là que j’ai beaucoup apprécié le récit de Florence Hinckel, Yannis a beau vivre à Marseille et être issu de l’immigration, il ne répond à aucun des clichés que l’on rencontre trop souvent du jeune beur ultra violent n’ayant aucun respect. Il est quelqu’un de doux, de respectueux, d’aimant, qui fait tout pour éviter la violence. Et si, dans notre monde réel, nous ne savions plus voir que ce qui est laid? L’auteur nous montre à travers Yannis qu’il y a aussi de belles choses et de belles personnes. Il suffit de savoir ouvrir les yeux.
J’ai été émue par cette lecture, justement par ce message laissé par Florence Hinckel, que j’ai eu la chance de rencontrer au Salon du Livre de Gaillac 2015 et avec qui j’ai pu en discuter.
Si vous n’avez pas encore tenté l’expérience, succombez. Vous ne le regretterez pas.
Le mot de la fin pour l’auteur: merci!